Rio + 20 : « l’avenir que nous voulons »
Jeudi 21 février 2013
Conférence des Nations Unies sur le développement durable
En 1992, s’est déroulé à Rio de Janeiro (Brésil) un des principaux Sommets de la Terre. Un rendez-vous marquant en écologie puisque c’est lors de ce sommet qu’a été tirée la sonnette d’alarme sur les problèmes et conséquences du réchauffement climatique, la fin de nombreuses espèces animales et végétales, l’avancée de la désertification et la nécessité de retraitement des produits toxiques. Si beaucoup des résolutions prises n’ont pas été tenues, le Sommet de Rio reste important par la prise de conscience collective, mondiale, que rien ne va plus. Il préfigure le Protocole de Kyoto (1995) sur les gaz à effet de serre et les autres grands sommets internationaux sur l’environnement.
Vingt ans après, en juin 2012, les dirigeants du monde se sont retrouvés dans la ville des Cariocas (habitants de Rio) et ont fait le constat que la situation s’est encore aggravée et qu’il faut agir… vite ! Avec ce slogan : « The future we want » (l’avenir que nous voulons).
La commission du Développement durable du Sénat, donne le ton dans un rapport rédigé juste avant la tenue du sommet de Rio + 20 :
« Le monde a aujourd'hui le choix entre ne rien faire ou assumer une transition vers un nouveau modèle de développement économique, compatible avec la protection de l'environnement et le progrès social. « Rio 20 » devra réussir à convaincre que l'économie verte n'est pas un luxe mais une opportunité, qu'elle doit être le nouveau modèle de développement pour la période de l'histoire de l'humanité qui s'ouvre. »
Et la commission présente 16 recommandations pour que le développement durable, l’économie verte, deviennent un enjeu mondial pris en compte par tous : gouvernements, entreprises, collectivités territoriales, citoyens.
Ces recommandations s’appuient sur un modèle de développement moins centré sur le commerce et la consommation, plus sobre, économe en ressources naturelles et favorisant des technologies qui respectent l’environnement. Tout en faisant reculer la pauvreté, la misère, la faim, le manque d’eau, la maladie et l’analphabétisme.
La conférence Rio+20 s’est achevée vendredi 22 juin 2012 et les 188 pays participants ont signé (le mot exact est « ratifié ») un texte de 283 articles où sont présentes les grandes préoccupations de la commission sénatoriale.
Nous verrons, dans les prochaines années, ce qu’il en adviendra !